Entre brownies, cookies et pralines coquines, le chocolat est la star du marché des comestibles, qui transforment le cannabis en produit à manger et non à fumer. Surprise, toutefois: le chocolat interférerait avec les tests de puissance du cannabis.
C’est une équipe de chercheurs de l’American Chemical Society qui a fait la découverte il y a quelques semaines, en se penchant sur des tests réalisés par le laboratoire californien CW Analytical, la marijuana étant légale dans cet Etat pour usage médicinal. Selon les données recueillies par le laboratoire, un des composants du chocolat brouillerait le signal du THC, indiquant un pourcentage de THC inférieur à la réalité lors des tests et rendant les pourcentages de comestibles au chocolat peu fiables.
Maléfice, ou effet subtil du cannabis?
À l’heure actuelle, le composant responsable de ces mauvais calculs n’a pas encore été identifié au sein du chocolat, mais les chercheurs planchent sérieusement sur la question, étudiant un panel allant du chocolat blanc au noir le plus amer pour déterminer si cela change quelque chose. Et permettre aux fabricants de comestibles de mieux calibrer leurs dosages de cannabis. D’autant qu’à l’heure actuelle, la tendance est au microdosage, soit des produits contenant une très petite dose, et visant à apporter un simple effet de bien-être aux consommateurs plutôt qu’un quelconque effet psychotrope. Leader du marché, les bonbons mentholés Petra ne contiennent par exemple que 2,5 milligrammes de THC par menthe, permettant un dosage précis (et léger).
Bon à savoir, toutefois, avant de vous lancer dans la pâtisserie pour adultes, en Belgique, détenir ou cultiver du cannabis reste une infraction punissable d’une amende ou d’une peine d’emprisonnement.
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