En arrivant à l’Ô de vie, merci de laisser tous vos préjugés sur les restaurants réputés à la porte.
Ici, pas de service guindé ou de cuisine affectée: Olivier Massart s’amuse en cuisine et les papilles en sont ravies.
Aussi simple que sa cuisine est élaborée mais tout aussi créatif, Olivier Massart élabore ses repas la tête surmontée d’un chignon de ninja, avec toujours le même mot d’ordre: sublimer le produit. Des produits qu’il étudie minutieusement avant de les remettre dans leur contexte: ainsi, les ris de veau, qu’il considère proches de la terre, sont associés au céleri tandis que le lait d’amande flirte avec la nougatine dans un dessert tout en sensualité.
A l’Ô de vie, on ne déguste pas des menus mais bien des « opus« , et les oeuvres culinaires créées par le maître des lieux sont un régal tant pour le palais que pour les yeux. Pas étonnant quand on sait qu’Olivier Massart a grandi avec une maman à l’œil très développé, qui lui a transmis son goût pour l’esthétisme ainsi qu’une série d’œuvres exposées fièrement dans le restaurant.
Un restaurant dont le décor zen et épuré tranche avec la recherche présente dans les assiettes, de véritables œuvres comestibles devant lesquelles la fourchette hésite.
Ce serait pourtant un tort de se priver : si l’aspect visuel est extrêmement soigné, ce n’est pourtant qu’un simple préambule à l’explosion sensorielle qui attend les gourmands.
Textures innovantes, saveurs étonnantes, cuissons impeccablement maîtrisées et jus délicieusement corsé, la cuisine d’Olivier Massart oscille entre puissance et délicatesse et tradition et modernité dans un délicieux ballet qu’on voudrait ne jamais voir s’arrêter.
Une adresse dont les saveurs perdurent dans un souvenir gustatif nostalgique dans l’attente impatiente de la prochaine visite.
L’Ô de Vie
Chaussée de Tongres *98
4451, Juprelle
04/246.41.24
http://www.odevie-restaurant.be
Fermé le dimanche, lundi & samedi midi
Formules de 65 à 160€ (possibilité de manger à la carte)
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