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Vivre de pizza et d’eau fraîche, ou presque

 

Se nourrir exclusivement de pizza à tous les repas : beaucoup en ont rêvé, une étudiante outre-Atlantique l’a fait. C’est du moins l’objectif qu’elle s’est fixé pendant un mois et qu’elle documente chaque jour sur son blog, avec une idée en tête : cesser de diaboliser la pizza, qui n’est pas qu’une bombe de calories et de gras.

En terme d’alimentation, il est peu de choses qui soient véritablement universelles. Mais s’il y a bien un repas qui est parvenu à se populariser massivement, et à se hisser au sommet des plus consommés aux quatre coins du globe, c’est probablement la pizza. De la plus raffinée, avec sa fine croûte et ses garnitures de qualité, à la plus médiocre, dégoulinante de fromage et dont la composition n’a plus grand-chose à voir avec l’originale : tout le monde fond pour elle.

Sur son blog  A Month of Pizza, Molly publie chaque jour un compte-rendu : son menu détaillé, son poids, le sport effectué, son ressenti physique et mental. À plus de la moitié de son aventure, tout se passe comme prévu ; il faut dire qu’en étant doctorante en sciences des aliments et en s’entraînant pour des semi-marathons et triathlons, Molly est loin d’être la candidate la moins indiquée pour relever le défi et garder la forme.

pizzaÀ la manière de Super Size Me, le documentaire où Morgan Spurlock ingérait des quantités astronomiques de McDonald’s pendant un mois, mais de façon beaucoup plus healthy ici : le but étant de casser les clichés et de démontrer qu’on peut être en parfaite santé en consommant autant de pizza, à condition de ne pas abuser. C’est-à-dire : ne pas la noyer sous le fromage et la viande, intégrer beaucoup de légumes, s’autoriser quelques écarts et surtout, continuer à bien se dépenser.

Au final, rien de complètement innovant dans ces recommandations. Molly n’est ni la première, ni la dernière à tenter une expérience de ce genre –un petit tour sur les moteurs de recherche prouve rapidement le contraire. Tant que la modération (encore elle) est de la partie, après tout, « il n’y a pas de mal à se faire du bien ». Mais ces petites expériences contribuent grandement à légitimer ce dicton hédoniste, et à faire s’envoler les dernières miettes de culpabilité…

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