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Une bière bruxelloise suscite la colère des Néo-zélandais

Probablement qu’en baptisant sa création « Maori Tears », la brasserie Brussels Beer Project ne pensait pas à mal. Et pourtant, les Néo-zélandais sont tout sauf amusés par cet hommage houblonné. 

Ainsi que le dénonce le journal néo-zélandais New Zealand Herald, il s’agit là d’une appellation « culturellement et spirituellement offensante ».

L’idée de boire les larmes de quelqu’un est spirituellement offensant du point de vue traditionnel maori. Qu’est-ce que des larmes de maoris ? Cela signifie-t-il que le brasseur se réjouit que des Maoris pleurent ou que les Maoris sont tristes et boivent pour être heureux?

Selon un avocat spécialiste de la défense des droits des maoris, il s’agit-là du « plus bas niveau d’appropriation culturelle. Toute appropriation culturelle est offensante et à l’heure de la société de l’information, il n’y a pas d’excuse ».

Le terme maori ne devrait pas être utilisé pour de la nourriture et des boissons. Ce mot a une valeur particulière pour le peuple maori et s’applique à nos ancêtres, aux vivants, aux morts et aux générations futures.

Du côté du Brussels Beer Project, on affirme qu’il n’y avait aucune intention d’offenser le peuple maori, originaire de Nouvelle-Zélande. « Nous sommes désolés si cela a pu choquer certaines personnes. Ce n’était pas notre intention », a indiqué mardi Olivier de Brauwere, cofondateur du BBP. « Nous l’avions appelée ‘maori’ en référence au houblon néo-zélandais utilisé dans la préparation de la bière ». Les « larmes » renvoient quant à elles au fait qu’il s’agit d’un produit très rare, pas facile à obtenir. Un peu comme la Maori Tears, d’ailleurs, puisque le Brussels Beer Project n’a pas l’intention de la rebrasser.

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