Décidément, le Coronavirus n’en finit pas de faire des victimes, et avec elles, la cueillette des fraises de Wépion. Heureusement, la solidarité s’organise pour que ce délice printanier soit tout de même disponible cette année.
C’est que leur cueillette n’est pas une mince affaire: en moyenne pour une exploitation d’une quinzaine d’hectares, il faut compter pas moins de 40 travailleurs par jour. Or si les fraises de Wépion et leur goût incomparable sont un délicieux fleuron wallon, leur cueillette, elle, est une affaire internationale, avec des travailleurs saisonniers venant d’aussi loin que l’Espagne ou la Roumanie pour les récolter. Ou du moins, c’était le cas avant que la pandémie de Coronavirus ne pousse à une fermeture des frontières…
Heureusement, comme de dans nombreux autres secteurs, la solidarité s’est rapidement organisée pour pallier au manque de saisonniers. Luc Warnez, cultivateur dans la région, a ainsi confié à la DH avoir reçu plus de 150 candidatures de bénévoles prêts à l’aider pour la cueillette. Et d’expliquer au passage que niveau prix des fraises de Wépion, puisqu’il n’y a plus de criée en cette période, le tarif des barquette sera aligné sur les prix pratiqués en Flandre. Smakelijk eten!
Envie de proposer votre aide et de participer à la cueillette des fraises de Wépion? Vous pouvez retrouver un annuaire des producteurs ici afin de vous porter volontaires.
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