#Breuvages #LaUne

Le caviste / Carnets de voyage – Balade dans le vignoble, partie 2

C’est sous le soleil que nous démarrons notre deuxième visite dans le vignoble de cette année 2017. Pas de région spécifique cette fois, mais plutôt quelques visites dans des domaines que nous n’avions pas visités depuis longtemps (voire pas encore !). En plus de déguster les derniers millésimes, nous devions aussi finaliser quelques projets en cours et qui nous tiennent à cœur…

Le lendemain… Les premières grosses chaleurs de l’année s’installent et nous f06ilons vers le pays Basque. Destination Irouléguy, où notre ami Sébastien Blastre (qui sera cette année parmi nous aux JPO) nous attend de pied ferme depuis quelque temps déjà. Passé Bordeaux et les Landes, le paysage se transforme, et lorsque l’on arrive au pied des Pyrénées, le contraste est saisissant.

Du vert, encore du vert, toujours du vert… les collines verdoyantes s’étendent à l’infini, l’habitat est coquet, très propre et soigné, un code « couleurs » est obligatoire pour les maisons bicolores (rouges-blanc ou vert-blanc), les pâturages verdoyants et l’eau bleue des torrents se disputent l’émerveillement des visiteurs. Les bergers et les vignerons se disputent eux les terres…

L’omniprésence des brebis (ah le fromage Basque….) est due aux généreuses subventions de l’Europe, au grand dam des vignerons qui convoitent une partie de ces sols pour l’extension de l’appellation, une des plus petites de France, avec 240 Ha seulement et une production vendue instantanément aux restaurateurs nombreux dans cette région de perles du tourisme de luxe (et parfois de masse) que sont Biarritz et  Saint-Jean de Luz. Comme il n’est pas produit de blancs moelleux dans l’appellation, le petit Manseng accompagne donc le Gros Manseng et le Courbu dans l’encépagement en blanc

.

C’est sous un soleil radieux que nous nous installons près de Saint-Etienne de Baïgorri, à l’hôtel Eskalduna, superbe bâtisse abondamment fleurie où l’accueil est remarquable de simplicité et le contact immédiat, comme nous le remarquerons d’ailleurs partout dans cette splendide région. Nous profitons de la terrasse ensoleillée pour faire plus ample connaissance avec les blancs 2016 de la cave d’Irouléguy, but principal de notre visite (et dire que d’aucuns prétendent que cela n’est pas du travail…).

La Cave d’Irouléguy, fondée en 1952 compte environ 90 adhérents qui regroupent 60 % de  la surface de l’appellation et le cahier des charges qui leur est imposé depuis quelques années est un des plus complets qui soient. Payés selon la qualité de leur travail, les soins apportés au vignoble, à la culture de la vigne et au respect des rendements, il est clair que la vendange amenée par les coopérateurs a entraîné une augmentation drastique de la qualité, d’autant que les installations de vinification et d’élevages sont au top des techniques d’aujourd’hui (de l’arrivée en cave à la mise en bouteilles). Sébastien vous expliquera tout cela lors de nos journées vigneronnes en novembre de cette année. Nous avons été extrêmement impressionnés par la visite des installations et par la dégustation des millésimes 2015 et 2016 qui les place maintenant tout au sommet de l’appellation Irouléguy… mais aussi et surtout au sommet des vins de la région du Sud-ouest.

Tous les guides sérieux en parlent d’ailleurs (enfin, ceux qui suivent et ne se contentent pas d’un copier-coller chaque année…).Comme de plus, la cave d’Irouléguy produit plus de la moitié des vins de l’appellation et qu’ils nous ont choisis pour les représenter en Belgique… que vouloir de plus ? Tout petit revers de la médaille, une augmentation des prix inévitable au vu de l’investissement consenti, mais vous allez vous régaler… De nouvelles cuvées vont faire leur apparition chez nous au fur et à mesure.

Une nouvelle et grande aventure se dessine !

 

Vous aimerez également

Pas de commentaires

Poster un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.