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Après le mojito, place à la bâtardise du Spritz

Spritz

Après s’être rendu indispensable à l’heure de l’apéro avec son goût frais et mentholé, le mojito s’est vu décliner en une farandole de versions plus ou moins fidèles, du mojito fraise à la version fruit de la passion. Une bâtardisation qui guette aujourd’hui le Spritz.

Comme le mojito avant lui, ce cocktail aussi amer que rafraîchissant originaire de Venise a d’abord séduit sa région, puis son pays d’origine, avant de devenir un incontournable à l’heure de l’apéritif aux quatre coins de la planète. A l’image du mojito, dont l’attrait reste constant depuis maintenant plus de dix ans, la place du Spritz est bien établie sur la carte des cocktails, même si la mode veut qu’un nouveau cocktail « phare » soit adoubé chaque été. Et là où Moscow Mule et Saint-Germain lui font de la concurrence, le Spritz lui même entre dans la danse en étant décliné dans des concoctions qui n’ont parfois plus à voir avec l’original que leur nom.

spritz

Spritz à la coriandre, au curaçao, voire même, outrage suprême, à la liqueur de rose plutôt qu’à l’Aperol, toutes les fantaisies sont permises et les mixologistes s’en donnent à coeur joie. Sauf que là où on peut encore concevoir l’une ou l’autre fantaisie avec le mojito, le principe même du Spritz est qu’il porte le nom de l’Apérol Spritz qui le compose. Autrement dit, si on le remplace dans la recette, on ne se trouve plus que face à un vulgaire ersatz qui risque de décevoir les inconditionnels du Spritz… Un Spritz à la rose? Non merci, on préfère la version classique comme en Vénétie, grazie mille!

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